Liens harmoniques présente les divers concerts et spectacles de l'Ensemble vocal Arpège, du Chœur HEP et du Chœur de chambre HEP.
Ces ensembles donnent des concerts en commun ou séparément et sont tous dirigés par le chef de chœur et d'orchestre Julien Laloux qui fait le lien entre eux. Avec le soutien de différentes formations – l'Orchestre de Chambre de Lausanne, le Sinfonietta de Lausanne, Die Freitagsakademie – les programmes présentés sont basés sur l'originalité des œuvres ou sur la manière de les interpréter, notamment sur la recherche de fusion des harmoniques entre voix et instruments.
Les interprètes créent, au fil du temps, un fort lien avec leur public.
Vendredi 31 octobre 2014 à 20h30 - Montreux, Auditorium Stravinski
Chœur HEP
Ensemble vocal Arpège
Sinfonietta de Lausanne
Direction : Julien Laloux
Solistes : Sabina Fulgosi, Isabelle Henriquez,
Médias :
Joseph Haydn Der Sturm - Ludwig van Beethoven Meerestille und glückliche Fahrt
Johannes Brahms Schiksalslied - Hugo Wolf Der Feuerreiter
Edvard Grieg Olav Trygvason (extrait) - Max Bruch Schön Ellen
Créer pour être maître de son destin
Le ton du voyage est donné par Der Sturm de Joseph Haydn. Le mouvement est amorcé et les deux poèmes de Goethe, Meeresstille und glückliche Fahrt, mis en musique par Ludwig van Beethoven, n’y changeront rien : « Il faut créer pour être maître de son destin. » Cette voie médiane se dessine entre les deux extrêmes de l’oeuvre suivante, le Schicksalslied d’Hölderlin admirablement mis en musique par Johannes Brahms. Le parcours se poursuit et l’on rencontre l’un des grands spécialistes de lieder, Hugo Wolf, qui orchestre son Feuerreiter et l’« emballe » d’un imposant orchestre pour une chevauchée téméraire à couper le souffle.
Repousser l’adversité
A peine remis de ses émotions fortes, le public plongera dans l’univers d’Olav Trygvason, un opéra inachevé d’Edvard Grieg. Comme dans l’oeuvre précédente, il faut repousser l’adversité, personnifiée, cette fois-ci, par Olav qui tente d’imposer le christianisme aux dépens des divinités norvégiennes. L’extrait choisi met en scène le peuple en proie aux doutes qui, durant une cérémonie de trois jours, s’en remet à ses dieux par l’entremise de la voyante et du grand prêtre.
L’ultime espoir
Dans la dernière œuvre de ce programme, Schön Ellen de Max Bruch, le combat s’extériorise et prend la forme d’un château assiégé dont les habitants sont sur le point de se rendre à l’ennemi. L’ultime espoir viendra d’Ellen, la fille de Lord Edward, animée d’une foi infaillible qui redonnera courage aux troupes et les guidera sur le bon chemin. En balayant les doutes, elle terrasse l’adversité. Le programme du concert peut alors boucler sa boucle sur la nécessité de conduire, quoi qu’il arrive,son propre destin. Julien Laloux