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Liens harmoniques présente les divers concerts et spectacles de l'Ensemble vocal Arpège, du Chœur HEP et du Chœur de chambre HEP.

Ces ensembles donnent des concerts en commun ou séparément et sont tous dirigés par le chef de chœur et d'orchestre Julien Laloux qui fait le lien entre eux. Avec le soutien de différentes formations – l'Orchestre de Chambre de Lausanne, le Sinfonietta de Lausanne, Die Freitagsakademie – les programmes présentés sont basés sur l'originalité des œuvres ou sur la manière de les interpréter, notamment sur la recherche de fusion des harmoniques entre voix et instruments.

Les interprètes créent, au fil du temps, un fort lien avec leur public.

Un portrait de Haendel - trois anthems

 

Dimanche 11 juin 2017 à 17h00

Église Saint-Martin de Vevey

Ensemble vocal Arpège

Chœur HEP

Die Freitagsakademie

Solistes : Gunhild Lang-Alsvik, Véronique Rossier 

Felix Rienth, Stephan Imboden

Direction : Julien Laloux

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Georg Friedrich Haendel

March in D, HWV 345

Suite in D for trumpet solo, HWV 341

Sing unto God, HWV 263

My song shall be alway, HWV 252

Blessed are they that considereth the poor, HWV 268

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Un portrait de Haendel – trois anthems

Les interprètes de ce concert Haendel ont choisi trois anthems pour réaliser un portrait de ce grand compositeur.

A mi-chemin entre le motet et la cantate, ces hymnes de louange anglicans permettent de mettre en lumière trois qualités de cet Anglais d’adoption : la grandeur, l’amitié et la générosité.

L’anthem Sing unto God ouvre le concert, avec trompettes et timbales, comme il ouvrit le mariage du couple princier Frederick et Augusta. Il se déroule en six parties qui font alterner solistes et chœur. Comme les anthems de couronnement, Sing unto God permet à Haendel de développer son art d’embellir une cérémonie avec toute la grandeur d’âme dont il est capable.

 

L’œuvre de la partie centrale du concert a été composée durant l’une des fructueuses retraites musicales qui ont jalonné la vie du compositeur. Expert dans l’art de rebondir et de réapparaître plus fort que jamais, Haendel met à profit ces deux années passées dans la somptueuse demeure du duc de Chandos, l’un des plus riches et influents nobles du royaume. Septième des onze anthems composés pour son hôte et ami, My song shall be alway s’adapte à l’effectif orchestral réduit du lieu. Cette intimité contraste avec le faste déployé par le duc. Elle démontre l’aisance du compositeur dont la musique conserve sa force de conviction et sa splendeur malgré la simplicité des moyens instrumentaux.

Le troisième volet de ce concert nous révèle une des grandes qualités de Haendel : la générosité, celle dont il a notamment fait preuve, fidèlement, envers l’Hospice des enfants trouvés. Blessed are they that considereth the poor figura au concert de charité organisé par le compositeur soucieux de sensibiliser les auditeurs – et donateurs ! – à cette institution. Ce concert eut une importance toute particulière ; il préfigura les interprétations du Messie dans cet hospice dès 1750 et jusqu’à la mort de Haendel. Les deux œuvres ont un mouvement en commun : le fameux Hallelujah qui conclura le concert du 11 juin à l’église Saint-Martin de Vevey.  Julien Laloux

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